dimanche 10 avril 2011

Le live show qui capote enfant de satan

Un report venu tout droit du Canada par Mélo Lugosi.








Shlohmo+Tokimonsta+Daedelus. 3ème édition de la tournée Magical Properties Tour initiée par ce dernier. Si t’aime la musique électronique et les gens mignons c’est là qu’il fallait être. Shlohmo a déjà commencé. J’arrive dans la salle, pas trop de gens, merde c’est un peu mou. Dix minutes s’écoulent, ouais bof. Et puis révélation. Shlohmo, un petit mec tout maigre originaire de L.A m’envoute. C’est comme un bonbon sucré, sa musique nous emporte vers d’autres horizons, on se sent bien et on oublie tout. Ça nous porte et nous enveloppe comme un voile magique dont on ne plus se passer. C’est doux et chouette, on aimerait que ça ne s’arrête jamais. Tranquillement le mignon finit pendant que Tokimonsta s’installe. Transition parfaite. La demoiselle embrase la salle en moins de deux. Du talent y’en a, tout est parfait on enchaine le hip hop, des remixes de Snoop Dogg et du Wu Tang simplement trop bien, dubstep, reggae, on passe même par du RnB qui fait du bien aux oreilles. Y a pas de doute, performance de laptop. La petite dame est toute mignonne, les yeux souvent baissés pour contrôler ce qui se passe mais quand sa tête se redresse c’est pour nous illuminer d’un sourire timide mais tellement joyeux. Mêmes les visuels sont chouettes surtout le motard cyclope fuyant un prisme rayé. Ça c’est d’la japonaise à qui t’as envie de dire, so cute. Déjà fini, Daedelus monte sur scène. Daedelus ou plutôt Alfred Darlington a trop la classe. Rien qu’à son nom tu sais que le mec va envoyer du lourd. On ne s’y trompe pas, le dandy est sur son trente et un, il a le cheveu fou et les favoris qui transpirent la bonne musique. La populace est ravie. L’homme sourie et bouge ses bras d’une façon saccadée qui inspire le respect. Le jeu de lumière est bien fait. Fin du show, des rayons blancs nous transpercent, on ne voit plus qu’une ombre appuyant sur un monome hystérique qui clignote, c’est magique, on a l’impression d’être dans un clip. La note se termine sur un « to night » joliment orchestré. On en veut encore, c’est reparti pour quelques minutes bien trop courtes. Le barman ramasse les verres abandonnés. Trois heures de concert se sont écoulées, j’ai cru que ça avait duré dix minutes. C’était bien ouais.
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